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Réseau mondial

Réseau mondial 
Réseau mondial pour le droit à l'alimentation et à la nutrition


Le Réseau Mondial pour le Droit à l’Alimentation et à la Nutrition est une initiative d’organisations de la société civile d’intérêt public et de mouvements sociaux – paysans, pêcheurs, éleveurs, personnes sans terre, consommateurs, personnes vivant dans la pauvreté en milieu urbain, travailleurs de l’agriculture et de l’industrie alimentaire, femmes, jeunes, et indigènes – qui reconnaissent le la nécessité d’agir conjointement pour donner effet au droit humain à une alimentation et une nutrition adéquates.

Le réseau:

  • ouvre un espace pour le dialogue et la mobilisation de ses membres afin de tenir les États responsables de leur obligation territoriales et extraterritoriales de concrétiser ce droit;
  • soutient les luttes des mouvements sociaux et des groupes qui combattent la violation de ce droit;
  • supporte et fait de son mieux pour protéger les défenseu-ses-rs des droits humains contre la répression, la violence et la criminalisation;
  • agit pour mettre fin à l’impunité des violations tolérées par les États et des abus commis par des acteurs non-étatiques ; et
  • favorise l’interprétation holistique du droit humain à une alimentation et à une nutrition adéquates, y compris la pleine réalisation des droits fondamentaux de la femme, dans le cadre de la souveraineté alimentaire.

Pourquoi ce réseau

La décision de créer un nouveau réseau a été le résultat d'un vaste processus de consultation qui a pris en compte:

  • L’exacerbation de la crise chronique alimentaire mondiale, qui a déclenché des processus massifs d’accaparement des terres conduisant à l'expulsion et à la menace d'expulsion de millions de petits producteurs alimentaire, dont la majorité est des femmes. Parallèlement, le chômage, les bas salaires, les conditions de travail esclavagistes, et la migration forcée continuent de tourmenter les peuples urbains et ruraux dans la plupart des pays, alors que les femmes continuent d'être soumises à la violence structurelle, y compris la discrimination, le mariage infantile, le travail non rémunéré, etc.
  • La persistance inacceptable et à rectifier de violations flagrantes du droit à l’alimentation à l'échelle mondiale et une impunité quasi absolue des auteurs.
  • La reconnaissance du fait qu’aucun mouvement social ou organisation ne peut aborder ces défis à lui ou elle tout(s) seul(e), et qu’il est nécessaire d’unir les forces entre toutes les organisations et les mouvements engagés dans une approche basée sur les droits humains afin de faire entendre leurs voix au niveau international et pour enfin changer les politiques, identifier les lacunes en termes responsabilisation, et combler ces manques.

Le réseau a été lancé en Juin 2013, à Vienne, après deux ans de vastes consultations.